Dans le cadre du projet PECHPROPRE, un benchmark européen est en cours. Il est prévu qu’au moins trois pays soient étudiés dans le but de connaître leurs pratiques en matière de gestion des PUP.
Dans les pays du nord de l’Europe de nombreuses démarches ont été mises en œuvre ou sont en cours sur les sujets de « ghost net », « fishing for litter » et gestion des filets de pêche usagés.
C’est pourquoi plusieurs échanges ont eu lieu avec les pays de la mer baltique. Après avoir échangé avec la personne en charge du projet MARELITT Baltic en Allemagne, nous avons été invités pour participer et intervenir à leur workshop sur les trois sujets précédemment cités. L’ensemble des membres du COPIL du projet ont été informé que PECHPROPRE allait participer au workshop et que tous les projets partenaires pouvaient se joindre au déplacement.
Le SMEL, qui a réalisé l’étude SEAPLAST et qui souhaite poursuivre la démarche sur le territoire normand ainsi que l’association Fil & Fab qui a pour objectif de recycler les filets de pêche, se sont joints à la Coopération Maritime pour présenter les actions françaises en matière de gestion des PUP au workshop, à Stralsund.
Ce fût l’occasion de parler de nos démarches, d’échanger sur des actions communes et d’améliorer nos connaissances sur le sujet des filets de pêche et sur les pratiques des autres pays.
Au total, ce sont une cinquantaine de participants issus de treize pays différents qui étaient représentés lors de ce workshop, avec une majorité de pays européens. Il y avait aussi des sociétés de transformation et de recyclage des filets de pêche et des plastiques marins. L’un des industriels présent (une société allemande), nous a confié que selon elle, le problème n’est pas le traitement des matières plastiques et notamment des filets de pêche, mais la préparation.
Notre présentation a permis de montrer que la France agit aussi sur le sujet de la gestion des PUP.