[trx_title type= »2″ color= »#0a71b7″]SEAPLAST
(Septembre 2016 – mai 2017)[/trx_title]
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Comme toute activité économique, la pêche et la conchyliculture génèrent des déchets plastiques importants. Le polyéthylène, polypropylène ou polyamide sont des polymères utilisés dans la fabrication des casiers, filets de pêche,  cordages, poches à huîtres, filets à moules….et dans bien d’autres produits, la liste est infinie. Une fois usagés, ces produits deviennent des déchets que l’on peut retrouver sur les plages et qui peuvent mettre plusieurs siècles pour se dégrader. Collectés et déposés en déchèteries, ils peuvent aussi terminer leur vie dans des sites d’enfouissement. Dans le meilleur des cas ils sont recyclés et c’est la voie à suivre si l’on veut réduire l’empreinte carbone. Autres déchets, les sous-produits de la pêche ou de la conchyliculture (coquilles d’huîtres, coquilles de coquillages décortiqués…) sont des bioressources non-alimentaires exploitables. Des applications concrètes de valorisation de ces déchets  commencent à voir le jour et demandent à se généraliser sur le territoire.


Le projet SEAPLAST s’inscrit dans cette problématique et a pour objectif d’étudier la faisabilité d’une filière de valorisation des déchets plastiques et sous-produits marins en Normandie pour des applications dans la filière pêche, conchylicole et dans la plasturgie. Les partenaires du projet sont le SMEL (porteur), IVAMER (prestataire) et NaturePlast (prestataire).

Les délivrables de ce projet (9 mois) portent sur :

  • La réalisation d’enquêtes auprès des professionnels de la filière pêche et conchyliculture pour quantifier les déchets plastiques et sous-produits marins ainsi que le mode de gestion associé.
  • La définition d’un cahier des charges et des besoins pour les applications visées afin de qualifier les gisements (quantités, granulométrie, spécificités des marchés…).
  • L’identification des opportunités de valorisation en plasturgie par type de déchet (intérêt économique, propriétés attendues, disponibilités de gisement…)
  • La réalisation de premiers essais techniques à partir d’une sélection de matières premières plastiques et de sous-produits marins (PE, PP, bioplastique, coquilles, algues…)
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Coût du projet : 113 938 €
ADEME-REGION : 56 969 €
Autofinancement : 56 969 €

Si les essais en laboratoire sont concluants, l’étape suivante consistera à déposer le projet RESEAPLAST dont l’objectif sera de développer avec des industriels de la plasturgie, des bioplastiques pour la pêche et la conchyliculture. Les polymères ciblés seront issus de matières recyclées (polyéthylène, polypropylène) ou de ressources biodégradables (PLA : acide polylactique ou PHA : polyhydroxyalkanoate) et/ou biosourcées (poudre de coquillages, poudre d’algues…),  le but étant de proposer le meilleur compromis environnemental et technique.

Les délivrables du projet (3 ans) seront les suivants :

  • Définition du cahier des charges entre professionnels et transformateurs pour qualifier les matériaux (propriétés mécaniques, impact environnemental, coût de fabrication, maturité industrielle…)
  • Développement de formulations répondant au cahier des charges et production d’éprouvettes plastiques testées en laboratoire (tests de vieillissement, caractérisation début/fin de vie des produits fini) pour voir leurs applications potentielles dans les secteurs de la pêche, conchyliculture ou autres secteurs industriels (emballage, transport, bâtiment…)
  • Développement de prototypes industriels, tests de vieillissement en situation réelle d’utilisation et caractérisation début/fin de vie du produit fini.
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