Le 11 septembre 2018 de 13h00 à 17h30 s’est tenu le 6ème et dernier Comité de Pilotage du projet PECHPROPRE.
Cette réunion avait pour ordre du jour :
Pour ce dernier comité de pilotage ce sont 35 personnes qui se sont retrouvés dans les locaux du Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (Paris 16).
Cette rencontre a eu pour objectif de présenter les résultats de l’étude nationale et de permettre aux projets des différents territoires de faire un état d’avancement de leurs démarches respectives.
Le constat qui peut être fait sur ce projet est que comme souvent, il a connu des difficultés au cours des 22 mois de sa réalisation mais que le point positif majeure qui en ressort et la réussite de la création d’un réseau d’acteurs qui portent des démarches relatives aux EPU sur des territoires parfois très différents. Les enquêtes et les échanges avec les acteurs permet d’estimer le gisement, tout engin de pêche confondus (filets et chaluts) à 1 200 T par an. Les 2/3 sont des filets en polyamide pour lesquels des solutions de recyclage peuvent tout à fait être envisagée. Pour les chaluts étant donné la mixité des polymères présents (polyamide, polyéthylène, polypropylène), il est difficile de trouver pour le moment une voie de valorisation tel que le recyclage. Cependant, certains territoires travaillent sur le sujet et à force de travaux de R&D, il sera probablement envisageable de valoriser ces matières.
Les opérations pilotes dans les ports de Dunkerque, Barfleur, La Rochelle et Saint Raphael ont connu un vif succès. Les ports souhaitent pour la plupart poursuivre la démarche après le projet.
Les recommandations faites par le CPA orientent vers la mise en place d’une filière à responsabilité partagée avec une double organisation : locale et nationale. Cette organisation pourrait se faire par le biais de convention ou de contrat signés entre les porteurs locaux et l’organisme gérant la filière nationale.
Il faut à présent envisager la suite au moyen de travaux de concertation pour identifier ce qui serait le plus adapté en fonction des différents territoires.
Il est cependant clair, que les différents acteurs souhaitent le maintien de ces réunions semestrielles pour mieux connaître l’état d’avancement des autres territoires. Pour la mise en place de la filière, certaines réticences peuvent subsister, charge maintenant au projet PECHPROPRE (2 ?) de convaincre de son utilité.